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PAYSAGE - FAUNE - OISEAUX |
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Très attaché aux habitats montagneux à falaises abruptes, l’aigle de Bonelli est sédentaire et nicheur dans la région de Douiret. Ses effectifs sont toutefois assez faibles. Ses facultés extraordinaires de vol lui permettent un régime alimentaire éclectique. Il montre toutefois une préférence aux perdrix (Alectoris babara). Ainsi, est-il possible de l’observer le matin de bonne heure ou en fin d’après midi survolant les jessours où se rendent régulièrement les troupes de perdrix. Par ailleurs, l’aigle de Bonelli effectue occasionnellement des prélèvements de poulets, d’où la mauvaise réputation qu’il a chez la population locale. Les couples nicheurs sont très fidèles à leurs premiers nids qu’ils utilisent d’une année sur l’autre avec une augmentation de nouveaux matériaux à chaque printemps. Le nid, souvent construit sur un rochet au niveau d’une falaise très peu accessible, accueille généralement deux œufs d’un blanc sale à tacheté d’acajou. |
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Autrefois très commune, l’outarde houbara est actuellement l’oiseau le plus rare et le plus menacé dans la région. C’est un oiseau typiquement désertique qui affectionne les plaines désertiques quelles soient sablonneuses ou rocailleuses. Une nette préférence est toutefois à signaler pour ces dernières pour sa nidification. C’est un oiseau farouche et très sensible à la présence humaine. Ainsi a-t-il tendance à éviter les terrains fréquentés par l’homme (terrains de parcours, terrains cultivés..), ce qui a dramatiquement réduit l’espace qui lui est favorable et l’a poussé vers des espaces marginaux de moindre qualité. En outre, il s’agit d’un oiseau très recherché par les braconniers et les touristes chasseurs, ce qui constitue une menace qui pèse lourd sur les populations déjà vulnérables de cet oiseau. |
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Le courvite est un oiseau typique des plaines désertiques. Quoique généralement erratique, cet oiseau s’observe régulièrement dans la région de Douiret où ses effectifs semblent en bonne santé. Il peut facilement s’observer en couples ou en groupes de quatre à six individus dans les terrains caillouteux de piémont ou même en bordure des routes. Il s’agit d’un bon coureur peu craintif qui se laisse facilement approcher et qui préfère s’éloigner en courant que de s’envoler. |
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Cette pie-grièche compte parmi les oiseaux les plus communs et les plus facilement repérables dans la région. On peut l’observer souvent perchée très en vue sur un arbre mort, un fil électrique en bordure de route ou sur un arbuste épineux. Par ailleurs sa présence est souvent trahie par l’existence de proies, principalement des coléoptères et des lézard, empalées sur des épines d’un buisson. Le nid, en coupe, est construit à une hauteur variable au fond d’un buisson ou sur un arbre fruitier, principalement sur un olivier. |
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C’est incontestablement le passereau le plus commun dans la région. Il préfère essentiellement les terrains accidentés et les côtes rocheuses des montagnes, mais il peut s’observer également au niveau des collines du piémont, des gorges et des oueds. En outre, il n’est pas rare de l’observer à l’intérieur des villages et autour des constructions humaines où il est généralement remplacé par le traquet à tête blanche. Son nid, généralement construit dans des trous et des crevasses, est peu accessible mais facilement repérable par la quantité importante de cailloux qu’il accumule à l’entrée du nid. |
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Etude réalisée par Dr Slaheddine Selmi - Faculté des Sciences de Gabès |
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